Tenue de propos sexistes, racistes et homophobes : ce n’est pas de l’humour mais une faute grave
Arrêt du 5 novembre 2025 de la chambre sociale de la Cour de cassation
Un salarié qui occupait les fonctions de directeur commercial, avait tenu à l’égard de certains de ses collaborateurs des propos à connotation sexuelle, sexiste, raciste et homophobe.
Licencié pour faute grave, il invoquait notamment le caractère humoristique de ses propos et faisait valoir, attestations à l’appui, qu’il était apprécié par un grand nombre de ses collègues.
Ces arguments sont inopérants pour la Cour qui considère de tels propos inacceptables, ce d’autant plus qu’ils s’étaient répétés, avaient heurté certains salariés et étaient ainsi « de nature à porter atteinte à leur santé psychique, rendant ainsi impossible le maintien du mis en cause dans l’entreprise.